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Alu-Rex > Blogue sur les gouttières et la gestion des eaux pluviales

Vous souvenez-vous de M. Gouttières? Dans cet article, il nous raconte la suite de ses aventures.

Un an après avoir acheté une résidence dans un quartier quinquagénaire, ma sœur s’est vite aperçue qu’elle ne pourrait pas négliger ses gouttières pendant trop longtemps. Ce qu’elle croyait être une plante grimpante qui s’était infiltrée par la descente de gouttière s’est plutôt révélé être de jeunes pousses d’érables (et oui, ses connaissances en horticulture laissent à désirer). M. Gouttières fût alors dépêché au domicile pour enquêter.

Toujours plus vert chez le voisin

Le premier constat que j’ai fait sur place était l’absence d’érables sur le terrain de ma sœur. Je n’ai pas eu besoin de chercher longtemps toutefois puisque le voisin en possédait un immense. À vrai dire, il y avait une belle couverture végétale qui s’étendait sur les cours et stationnements environnants. Une fois ma montée de lait sur la passion du voisin pour la verdure terminée, il était maintenant temps de s’attarder au nettoyage des dalles.

Un des meilleurs terreaux pour l’horticulture

La gouttière était remplie au tiers de matière végétale en décomposition, ce qui représentait un milieu fertile pour ce qui est considéré parfois comme la mauvaise herbe des arbres : l’érable. En effet, tous les éléments y étaient réunis : un sol bourré de nutriments, une humidité constante, une exposition au soleil maximale et un écoulement naturel du trop-plein d’eau. C’est pourquoi je recommande d’ailleurs d’utiliser ces restants de gouttières pour faire des petits jardins! Les samares des érables, communément appelées « hélicoptères », peuvent parcourir des dizaines de mètres pour finalement se déposer dans les systèmes de gestion d’eaux pluviales et s’y développer.

Une fois que les premières feuilles surgissent, pas le choix : on grimpe, une chaudière à la main, et on nettoie avec des gants SVP.

Du sirop de gouttières

À moins que l’objectif soit de créer un toit vert dans l’espoir de devenir auto-suffisant en sirop d’érable, ces pousses sont indésirables. La bonne nouvelle est qu’il est relativement simple de constater un tel problème et qu’il est possible de le corriger soi-même contrairement à l’accumulation de fins débris ou à la prolifération de mousse. Les terrains abrupts, les deuxièmes étages ou encore les pentes de toit très inclinées représentent cependant tous des risques potentiels de chute.

J’évite toujours de monter directement sur la toiture et, évidemment, je m’assure de conseiller la pose d’un protège-gouttières une fois les dalles nettoyées afin de permettre aux personnes concernées de garder l’échelle rangée quelques années!

Sébastien « M. Gouttières » Girard

Directeur marketing chez Alu-Rex

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